Perturbateurs endocriniens, métaux lourds, micronutriments et polluants. Autant de substances chimiques auxquelles l’être humain est exposé quotidiennement à travers des objets aussi banals que les déodorants ou du dentifrice. Plusieurs études, menées à l’étranger, rendent certains de ces produits responsables de différents maux: cancers, diabète, obésité, infertilité, baisse du QI… Mais pour l’heure, il n’existe aucune étude permettant de mesurer leurs effets sur la santé des Suisses. Faute de valeurs de référence nationales, les décisions politiques de gestion des risques liés à ces produits sont majoritairement basées sur les données de nos voisins européens.
Afin de combler ce retard, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) lance une étude pilote de biosurveillance humaine sur quatre ans, avec 1000 participants. Elle a été présentée hier à la presse. En fonction des résultats, un programme national, portant sur 100 000 personnes et d’un budget de 10 millions de francs, pourrait suivre. Le...