Le présumé espion suisse jugé à Francfort risque jusqu’à deux ans de prison avec sursis. C’est ce que suggère le parquet allemand, à condition que l’accusé éclaircisse des points restés flous. La défense a jusqu’à jeudi prochain pour se pencher sur cette proposition.
Le Parquet fédéral demande un an et demi minimum, deux ans maximum, avec sursis et une peine pécuniaire de 50 000 euros. Le détective privé, accusé d’avoir espionné les autorités fiscales de Rhénanie du Nord - Westphalie sur mandat du Service de renseignement de la Confédération (SRC), doit prendre à sa charge les coûts liés au procès. Les lignes en vue d’une entente ont été tracées. Mais l’accusé doit faire des aveux crédibles et livrer ses contacts. Sans cela, les juges n’entrent pas en matière.
L’ex-policier zurichois et détective privé avait notamment été chargé, par le SRC, d’identifier les inspecteurs du fisc qui recueillaient des données sur...