Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le procès de l'affaire Skander Vogt débute

Des membres du personnel de la prison de Bochuz affronteront ce lundi et un mois durant des accusations d'homicide par négligence et d'omission de porter secours à Skander Vogt mort dans sa cellule en 2010.

04 nov. 2013, 07:53
Le Ministère public vaudois a fait appel contre l'acquittement du journaliste dans l'affaire Skander Vogt. Il est décédé dans la nuit du 10 au 11 mars 2010 dans sa cellule à Bochuz (VD) après avoir mis le feu à son matelas.

Le procès de l'affaire Skander Vogt commence lundi matin à Renens (VD). Le Tribunal de la Broye et du Nord vaudois va juger les responsabilités de neuf prévenus renvoyés devant la justice à la suite du décès du détenu dans sa cellule de haute sécurité de Bochuz (VD).

Le drame remonte à la nuit du 10 au 11 mars 2010. Peu avant 00h50, Skander Vogt, 30 ans, met le feu au matelas de sa cellule après des mots avec les gardiens. Considéré comme dangereux, il ne sera pas extrait des fumées mortelles par le personnel qui veut attendre le DARD (détachement spécial) de la police cantonale. A 3 heures, il est déclaré mort.

Condamné à 20 mois de prison en janvier 2001 pour voies de fait, Skander Vogt a vu sa peine commuée en internement. Il ne supporte pas ce statut et s'était retranché une trentaine d'heures en 2008 sur le toit de la prison afin de dénoncer son calvaire.

Classée par la justice vaudoise, l'affaire passe en jugement après l'acceptation du recours de Senda Vogt, soeur de Skander, par le Tribunal fédéral. La défense des accusés (personnel pénitentiaire et sanitaire) plaidera l'acquittement.

Rien de pénal ne peut être retenu dans cette affaire, selon les avocats. L'acte d'accusation a retenu l'homicide par négligence, l'exposition et l'omission de prêter secours.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias