Michael Lauber n’est plus l’homme de la situation. C’est ce qu’a estimé, hier, une majorité de la commission judiciaire, qui recommande au Parlement de ne pas réélire, le 25 septembre prochain, le procureur général de la Confédération pour un nouveau mandat de quatre ans. C’est un nouveau tournant, peut-être décisif, dans cette affaire qui défraye la chronique depuis bientôt un an.
Le procureur s’est englué dans les affaires de corruption secouant la Fédération internationale de football (Fifa), en rencontrant à deux ou trois reprises, il y a trois ans – il ne se souvient plus de la troisième –, son président Gianni Infantino. Ces rencontres qui n’ont fait l’objet d’aucun protocole. Une faute aux yeux du Tribunal pénal fédéral (TPF), qui a demandé sa récusation dans les procédures qu’il mène sur la Fifa.
«Une accumulation»
C’est cet élément-là qui a été décisif dans la décision de la commission judiciaire,...