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Le projet du parc naturel du Val d'Hérens se jouera dans les urnes

Le parc naturel régional du Val d'Hérens divise: les uns craignent une perte d'autonomie communale. Les autres voient une chance pour le développement régional.

11 déc. 2011, 08:52
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Sept communes valaisannes décideront d'ici le 18 décembre si elles continuent à porter le projet de parc naturel régional (PNR) Val d'Hérens. Les partisans y voient une chance pour le développement de la région, les opposants craignent une perte d'autonomie communale.

Le projet est soutenu par les exécutifs des sept communes impliquées, soit Saint-Martin, Hérémence, Mont-Noble, Evolène, Vex, Grône et les Agettes. Il est également porté par la majorité des députés de la région au Grand Conseil ainsi que par les offices du tourisme concernés.

Tous relèvent l'intérêt d'un tel parc et son impact positif notamment sur l'économie, le tourisme et l'environnement de la région. Parmi les opposants au dossier se trouve l'UDC, seul parti politique ayant pris officiellement position. D'anciens présidents de communes et des chasseurs notamment, ont aussi rejoint le camp des adversaires.

Ecolos versus développement touristique

Les opposants redoutent une ingérence de la Confédération dans l'aménagement du territoire des communes. Ils craignent aussi d'offrir l'occasion aux écologistes de se servir du parc pour s'opposer au développement touristique notamment.

Pour Danny Defago, président de l'Association du parc, ces craintes sont infondées. Il rappelle que le projet est incitatif et non contraignant et que l'un de ses principaux atouts est de faciliter la promotion économique. De plus, chaque commune pourra en tout temps, sur décision de son assemblée législative, révoquer le contrat de parc et ce, sans justificatif.

700'000 francs par an

Le val d'Hérens est candidat au label de Parc naturel régional auprès de la Confédération depuis 2009. En 2010 et 2011, le parc a disposé d'un budget annuel de quelque 700'000 francs, dont 400'000 environ de subventions cantonales et fédérales.

Jusqu'au 18 décembre, les citoyens concernés se prononceront sur le contrat négocié entre les communes partenaires et l'Association du parc. Si le non l'emporte, les montants alloués jusqu'ici ne devront pas être rétrocédés. Si le oui l'emporte, le projet continuera de bénéficier des subventions annuelles jusqu'à la prochaine évaluation du label, dans dix ans.

Un non dans certaines communes ne signifierait pas automatiquement la mort du parc. Ce dernier peut-être créé s'il compte 100 km carrés contigus au minimum. La décision de continuer l'aventure reviendra alors aux exécutifs des communes où le oui a prévalu.

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