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Le rêve d’une Suisse 100% bio

L’initiative contre les pesticides synthétiques n’est pas utopique, selon ses partisans. Le point avec Caspar Bijleveld, directeur du Papiliorama.

29 juin 2017, 23:19
/ Màj. le 30 juin 2017 à 00:01
ARCHIVBILD ZUR PRESSEKONFERENZ DES SCHWEIZERISCHEN BAUERNVERBANDES ZUM THEMA PFLANZENSCHUTZ, AM MITTWOCH, 21. JUNI 2017 - Ein Gemuesebau-Experte der Forschungsanstalt Agroscope Changins-Waedenswil ACW testet am 15. Juli 2009 in Waedenswil im Kanton Zuerich neue Pflanzenschutzmittel fuer Gemuesekulturen. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ LANDWIRTSCHAFT PFLANZENSCHUTZ

Une Suisse 100% bio, tel est le rêve des auteurs de l’initiative populaire fédérale «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse», en cours de collecte de signatures depuis novembre 2016. Le directeur du Papiliorama (Chiètres/FR), Caspar Bijleveld, inquiété par la diminution des populations d’insectes, a fondé un comité de citoyens pour la soutenir. Interview.

Pourquoi avoir fondé ce comité?

Ma première réaction, en voyant le texte de l’initiative, a été de me dire: «C’est complètement irréaliste!» Or, un ami, le maraîcher Manfred Wolf, m’a assuré non seulement du réalisme de l’initiative, mais de son urgence. Après discussion à l’interne au Papiliorama, nous avons conclu qu’il aurait été antinomique de ne pas la soutenir, alors qu’on tire la sonnette d’alarme depuis 25 ans.

L’Office fédéral de l’agriculture (Ofag) homologue les pesticides synthétiques utilisés en Suisse. N’est-ce pas suffisant?

L’Ofag se base sur les recherches effectuées par les fabricants de pesticides...

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