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Le tueur de Marie refuse de s’exprimer sur ses mobiles

Le procès de Claude D. s’est ouvert hier sur un coup de théâtre, le prévenu demandant la révocation d’un de ses avocats et le report des débats. Il a ensuite louvoyé entre les questions de la Cour.

07 mars 2016, 23:39
/ Màj. le 08 mars 2016 à 00:01
Un dessin montre l'accuse Claude D., droite, a cote de ses avocats Yael Hayat, centre, et Loic Parein, gauche, lors de la premiere audience au Tribunal criminel cantonal d'arrondissement du Nord Vaudois et de la Broye ce lundi 7 mars 2016 a la salle d'audience cantonale de l'Ordre judiciaire vaudois a Renens. (KEYSTONE/Frederic Bott)

 SUISSE PROCES MARIE CLAUDE D.

Il lui aura suffi de cinq minutes et de quelques phrases lâchées sur un ton péremptoire pour donner toute la mesure du personnage qu’il s’est composé. Légèrement empâté par la vie carcérale, Claude D. (39 ans, taille moyenne, chemise à carreaux et crâne rasé) est apparu très sûr de lui lors du premier jour de son procès pour le meurtre de Marie (19 ans) dans la nuit du 13 au 14 mai 2013. Les débats du Tribunal de la Broye et du Nord vaudois, délocalisés à Renens pour faire face à l’immense intérêt suscité par cette affaire, étaient à peine ouverts qu’il lançait une bombe en demandant la révocation de Loïc Parein, l’un de ses défenseurs commis d’office. Puis, dans la foulée, le report du procès afin de permettre à son deuxième rempart, l’avocate genevoise Yaël Hayat (montée sur le bateau il y a trois semaines), de potasser le dossier....

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