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Le Valais souhaite une présence militaire plus élevée

Le plan de stationnement de l'armée dans le canton doit être revu, estime le Conseil d'Etat valaisan.

31 janv. 2014, 17:02
Le Conseil d'Etat valaisan souhaite que l'armée revoie son plan de stationnement dans le canton. Fin novembre, celle-ci avait annoncé son retrait de l'aérodrome de Sion et des sites de St-Maurice et de Conches.

Le Conseil d'Etat valaisan souhaite que l'armée revoie son plan de stationnement dans le canton. Fin novembre, celle-ci avait annoncé son retrait de l'aérodrome de Sion et des sites de St-Maurice et de Conches. Les cantons avaient jusqu'à vendredi pour prendre position, ce qu'a fait le gouvernement valaisan dans un communiqué.

L'installation à Sion du centre de logistique et de commandement de la police militaire est certes réjouissant, écrit le Conseil d'Etat. Celui-ci salue également la présence de deux écoles de recrues, qui garantissent une utilisation de la caserne tout au long de l'année.

Il ne s'agit toutefois que d'une faible compensation par rapport aux pertes prévues, estime-t-il: avec seulement 1% de présence militaire en Valais pour 4% de la population suisse, le nouveau plan de stationnement assène un coup dur au canton.

Un retrait total de l'armée des places militaires de St-Maurice et de Conches ainsi que de l'aérodrome de Sion n'est tout simplement pas acceptable, poursuit le communiqué. Même si la plupart des employés de l'aérodrome se verraient assurer une place hors canton, le nouveau plan de stationnement impliquerait la perte de 43 places d'apprentissage et menacerait la survie de l'aéroport civil.

Infrastructures de combat fermées

L'armée avait fait connaître ses plans fin novembre. Contrainte aux économies, elle se séparera d'un tiers de son parc immobilier. Sept places d'armes, dont Moudon (VD) et la Poya (FR), trois aérodromes, dont celui de Sion, et des infrastructures de combat seront fermés.

La voilure doit être réduite de 8,7 milliards de francs, soit 36%, sur un total de 24,2 milliards d'infrastructures. Tous les cantons ne sont pas touchés de manière identique. Si le Jura, Neuchâtel et le Tessin notamment sont épargnés, la Suisse romande, avec quatre cantons sur six, est particulièrement touchée par les suppressions. En Suisse alémanique, les cantons de Zurich, Argovie, Thurgovie, Nidwald et Obwald sont principalement concernés.

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