Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les accords nettement plus coûteux que prévu pour la Suisse

Les coûts de la participation suisse aux accords Schengen/Dublin de l'UE sont 14 fois plus élevés que ce que promettait le Conseil fédéral en juin 2005.

20 oct. 2012, 08:20
La signaletique qui devra etre refaite l'EU a refuser que le CH soit devant. L'Aeroport International de Geneve donnait une conference de presse sur l'impact de Schengen sur l'Aeroport International de Geneve (AIG), ce jeudi 26 mars 2009. L'accord de Schengen, qui est entre en vigueur en Suisse le 12 decembre 2008, s'appliquera dans les aeroports a compter du dimanche 29 mars 2009. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

La barre des 100 millions de francs sera dépassée l'an prochain la participation suisse aux accords Schengen/Dublin de l'UE

"Quelque 100 millions de francs ont été budgétisés pour 2013", a déclaré à l'ats Guido Balmer, suppléant du chef de l'information du Département fédéral de justice et police (DFJP). Il confirmait une information de la Radio alémanique DRS.
 
Cette somme représente environ 8 millions de plus que pour l'année en cours, poursuit Guido Balmer. Pour les années 2014 à 2016, des montants de moins de 100 millions sont budgétisés.
 
Comme le DFJP l'avait constaté au printemps 2011 déjà, c'est surtout la mise en oeuvre des systèmes informatiques qui a coûté ces dernières années plus que prévu en 2005.
 
La contribution helvétique au Fonds pour les frontières extérieures de l'UE a aussi crû durant les mêmes années. En 2011, le total des dépenses est néanmoins resté 14 millions de francs au-dessous du budget prévu.
 
"Certains coûts n'ont tout simplement pas été intégrés dans les calculs" en 2005, a répondu la ministre de la justice Simonetta Sommaruga à "Radio DRS".
 
Ceux-ci sont maintenant nettement plus élevés que ce que le Conseil fédéral évoquait au cours de la campagne de votation. Il était alors question de "7,4 millions de francs par an en moyenne".
 
Il est malgré tout prévu de consolider la coopération dans le cadre des accords Schengen/Dublin. "Nous savons que des tâches complexes vont bientôt pointer à l'agenda", a précisé Simonetta Sommaruga.
 
"La Suisse a intérêt à ce que Schengen contrôle bien les frontières extérieures", a-t-elle relevé, en rappelant l'exemple de la Grèce.
Votre publicité ici avec IMPACT_medias