Les opposants à l'accord fiscal entre la Suisse et l'Allemagne ne relâchent pas leurs efforts. Le ministre des Finances du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie juge possible de renégocier le texte et assure qu'il continuera à acheter des données bancaires si nécessaire.
Dans une interview publiée hier par la "SonntagsZeitung", le ministre social-démocrate Norbert Walter-Borjans se dit "convaincu qu'il est dans l'intérêt de la Suisse" de ne pas laisser les choses dans l'état actuel. L'accord conclu avec Berlin est "plus utile aux fraudeurs qu'au fisc" , dit-il, promettant de tout faire pour que le Bundesrat, la chambre haute du parlement allemand, refuse de le ratifier.
Norbert Walter-Borjans souligne l'importance de l'échange automatique d'informations en matière fiscale. Mais si les deux pays trouvent une formule qui n'empêche pas une solution au niveau européen et qui n'aille pas à l'encontre des "intérêts légitimes" de l'Allemagne, il se dit prêt à soutenir un...