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Les Birmans doivent se réconcilier

Aung San Suu Kyi a appelé la communauté à investir dans son pays, à le soutenir sur le plan économique. La Dame de Rangoun prône le dialogue.

15 juin 2012, 00:01
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"Je n'interviens pas devant vous en qualité de représentante du gouvernement birman. Je suis plutôt là en tant que cinquième élément représentant les intérêts publics de mon pays." Invitée d'honneur de la 101e Conférence internationale du travail, hier au Palais des nations, à Genève, Aung San Suu Kyi a tenu d'emblée à dissiper toute ambiguïté sur la nature des relations qu'elle entretient avec la nouvelle Birmanie du président Thein Sein, composée d'anciens militaires réformateurs avec lesquels la Dame de Rangoun a pris le pari de coopérer.

Longuement applaudie dans une salle pleine comme un oeuf, où délégués, journalistes du monde entier, officiels et visiteurs ont joué des coudes, l'opposante birmane a invité la communauté internationale à investir dans son pays, à le soutenir sur le plan économique. "Mais le développement n'a de sens que s'il repose sur le socle de la démocratie, sur le sens des responsabilités et sur la...

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