Les sels d’aluminium présents dans la quasi-totalité des déodorants seraient-ils toxiques? Les parlementaires sont visiblement préoccupés par les résultats alarmants publiés l’automne dernier par des chercheurs genevois. Le Conseil national a largement approuvé hier un postulat de Lisa Mazzone (GE/Verte) (par 126 voix contre 58), réclamant que le Conseil fédéral «se penche avec attention» sur ces molécules anti-transpirantes et rédige une analyse des études et des possibles mesures à prendre.
La majorité bourgeoise avait pourtant largement balayé un postulat similaire il y a moins d’un an. Mais c’était avant que le professeur André-Pascal Sappino et le docteur Stefano Mandriota, de la clinique des Grangettes, à Genève, ne présentent leurs conclusions: les souris développent des tumeurs, lorsqu’on leur injecte des cellules mammaires qui ont exposées (en laboratoire) à des sels d’aluminium.
Opposition de l’UDC
«Le cancer du sein est la principale cause de mortalité chez les femmes de moins de 50...