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Les détenus de Thorberg en grève: ils veulent plus de sexe

Quelque cinquante détenus de la prison de Thorberg, dans le canton de Berne, sont en grève depuis vendredi. Ils réclament notamment plus de nourriture et un lieu pour les rencontres intimes.

20 nov. 2017, 15:54
/ Màj. le 20 nov. 2017 à 16:00
La prison est située dans un ancien château, sur les hauts de Krauchthal.

Cinquante prisonniers du pénitencier de Thorberg (BE) sont en grève depuis vendredi. Ils demandent notamment une salle de rencontre pour les rencontres intimes, des salaires plus élevés et plus à manger.

"Nous analyserons le catalogue des demandes", a dit à l'ats le directeur de l'établissement, Thomas Egger, confirmant les informations du Blick. D'ici la fin de la semaine, les prisonniers devraient obtenir une réponse de la direction. Le fonctionnement de la prison n'est pas perturbé.

De temps en temps, certains détenus se mettent en grève, explique M. Egger. Ils refusent de travailler pour des raisons personnelles. Il est cependant rare que plusieurs dizaines de prisonniers fassent grève ensemble. Cette dynamique de groupe semble pourtant fonctionner.

"Nous sommes convaincus que certains grévistes préféreraient travailler", indique le directeur. Car ils ne reçoivent pas de salaire durant les interruptions de travail. Selon le Blick, les détenus perçoivent 320 francs par mois.

Selon le Code pénal, les prisonniers sont tenus de travailler. Au pénitencier de Thorberg, ils peuvent être employés à la sellerie, à l'atelier de reliure ou de peinture; les cuisines, la buanderie, la boulangerie ou la conciergerie sont d'autres options.

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