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Les deux milliards se sont évaporés

Le Seco dresse un bilan décevant de cette libéralisation du commerce. L'effet sur les prix n'est pas perceptible. De quoi aller de l'avant avec l'exclusion des denrées alimentaires.

26 avr. 2013, 00:01
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"C'est un flop", affirme le président de la commission de l'économie et des redevances du Conseil national, Christophe Darbellay (PDC, VS). "Le Cassis de Dijon n'a pas répondu aux attentes placées en lui. Il faut tirer un trait et passer à autre chose."

L'aveu est de taille, sachant qu'il est question d'un projet phare de l'ancienne cheffe du Département de l'économie, la démocrate-chrétienne Doris Leuthard. Il renforce la position du conseiller national Jacques Bourgeois (PLR, FR), par ailleurs directeur de l'Union suisse des paysans, qui se bat en première ligne pour l'exclusion des denrées alimentaires du champ d'application de cette mesure de libéralisation du commerce.

La commission lui a d'ailleurs donné raison en chargeant, mardi, l'administration de lui soumettre un projet de réforme dans le cours du prochain semestre.

Pas d'impact

De quoi parle-t-on? Le Cassis de Dijon est une règle qui permet de commercialiser en Suisse des produits européens...

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