Les trois dirigeants du Conseil central islamique suisse (CCIS) n’ont pas fait de déclaration à l’ouverture de leur procès, hier, devant le Tribunal pénal fédéral, à Bellinzone.
Les trois prévenus, Naim Cherni, Qaasim Illi et Nicolas Blancho, ont fait usage de leur droit au silence devant le tribunal. Ils n’ont répondu ni aux questions portant sur leur situation personnelle, ni à celles concernant l’affaire. L’accusation reproche aux trois membres du CCIS d’avoir diffusé, au moyen de vidéos, de la propagande en faveur d’Al-Qaida et d’autres organisations apparentées (lire ci-dessous).
Ils ont justifié leur attitude par le fait que la procédure menée par le Ministère public de la Confédération serait de nature politique. Selon eux, les réponses ont déjà été données dans le rapport préparé en avril par le CCIS et qui figure au dossier. Au début de son réquisitoire, la procureure fédérale Juliette Noto s’est également référée à ce document....