Un million de francs. C’est la somme supplémentaire promise hier par la conseillère fédérale Doris Leuthard pour des programmes spécifiques de la Convention de Minamata, «si une bonne solution est trouvée», lors de la première Conférence des parties (COP1) qui s’est déroulée cette semaine à Genève. Le grand raout devrait s’achever aujourd’hui par un accord sur les règles de mise en œuvre du «livre blanc» de la lutte contre les effets nocifs du mercure.
Cet élan de générosité ancre un peu plus la Suisse dans son rôle de porte-drapeau face aux dangers de ce métal toxique avec, à la clé, le secrétariat de la Convention que la Confédération espère implanter à Genève. Ce qui n’a pas empêché plusieurs ONG de lui reprocher durant la semaine son «double discours»: d’un côté, la Confédération joue l’élève modèle et, de l’autre, elle continue d’exporter ce métal qui, déjà à petite dose, peut causer...