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Les élèves valaisans moins harcelés que leurs camarades français

Une étude menée par l'Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB) et la Haute école pédagogique du Valais révèle que les élèves valaisans sont moins harcelés que leurs camarades français.

04 mai 2012, 11:03
Par rapport à l'échantillon français, les petits Valaisans sont deux fois moins exposés au risque d'être harcelés, notamment verbalement, physiquement et sexuellement.

Les élèves valaisans entre 10 et 13 ans sont deux fois moins harcelés que leurs camarades français. C'est ce qu'indique une étude menée par l'Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB) et la Haute école pédagogique du Valais (HEPVS), comparée à une recherche française.

L'étude a été réalisée "auprès de plus de 4000 élèves valaisans francophones et germanophones de 5e et 6e primaire", ont communiqué vendredi l'IUKB et la HEPVS. Certaines données ont pu être mises en rapport avec les résultats d'une recherche nationale menée en France auprès de 12'000 enfants du même âge.

Par rapport à l'échantillon français, les petits Valaisans sont deux fois moins exposés au risque d'être harcelés, notamment verbalement, physiquement et sexuellement. "Malgré la comparaison réjouissante, le nombre d'enfants valaisans sévèrement victimisés est très préoccupant", jugent les auteurs de l'étude.

Ils préconisent un renforcement de la prévention de la part des autorités scolaires du Valais et de Suisse romande. Il faudrait selon eux "mieux sécuriser le chemin de l'école", temps de "grande vulnérabilité" pour les jeunes victimes.

Insultes et baisers forcés

Dans le détail, l'étude indique que 12,8% des élèves observés ont subi "souvent à très souvent" des insultes et 12,3% sont fréquemment victimes de moqueries à l'école. 7,2% subissent des bousculades à répétition et 5,9% se bagarrent fréquemment à l'école.

L'étude relève aussi que 6,9% des élèves ont subi un baiser forcé depuis le début de l'année scolaire en cours, 5,3% sont victimes de vols d'objets personnels de manière répétée et 3,2% sont concernés par des insultes ou moqueries sur internet.

Les garçons sont le plus souvent à la fois harceleurs et victimes. Mais "les filles ne sont de loin pas en reste", souligne l'étude. Les classes à degrés multiples semblent jouer un rôle protecteur.

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