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Les enseignants veulent gagner plus pour assurer la relève

Après dix ans, un prof de primaire reçoit bien moins qu'un assureur.

03 juil. 2014, 00:01
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A responsabilités et exigences similaires, mieux vaut être assureur ou industriel qu'enseignant: c'est la conclusion d'une étude comparative du bureau de conseil Towers Watson, commandée par l'association des enseignants alémaniques (LCH) et présentée la semaine dernière à Zurich. Selon cette dernière, la pénurie de maîtres s'aggravera si les cantons ne relèvent pas les barèmes. La pénurie n'est pas aussi aiguë en Suisse romande, mais le Syndicat des enseignants romands (SER) partage les préoccupations d'outre-Sarine.

Grand écart

Sur la base de critères définissant le profil de divers postes d'enseignement dans le canton d'Argovie, où les salaires se situent dans la fourchette moyenne pour la Suisse alémanique, les enquêteurs du bureau Towers Watson ont comparé avec des emplois à responsabilités semblables dans l'industrie, les services financiers et le reste de la fonction publique. Les résultats montrent des écarts se creusant au fil des années. Le plus grand écart concerne un maître primaire,...

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