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Les Etats prêtent une oreille aux malentendants

La Chambre des cantons veut réduire le fossé entre les sourds au régime de l’AI et de l’AVS.

07 déc. 2016, 23:27
/ Màj. le 08 déc. 2016 à 00:01
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Il ne faut souhaiter à personne de perdre ses facultés auditives, mais si cela devait arriver, mieux vaudrait se faire appareiller avant l’âge de la retraite qu’après. Les prestations des assurances sociales sont en effet nettement meilleures pour les actifs que pour les retraités.

Souffrant lui-même d’une légère déficience auditive, le sénateur libéral-radical Josef Dittli (UR) estime que tous les adultes malentendants devraient être mis sur pied d’égalité. «Je suis plutôt un adepte de la rigueur financière», a-t-il déclaré, mardi, devant la Chambre des cantons, «mais c’est une question d’équité.» La socialiste argovienne Pascale Bruderer ajoute que c’est aussi une façon de lutter contre l’exclusion sociale des personnes âgées. Le Conseil des Etats leur a donné raison. Il a adopté, mardi, à l’unanimité, la motion déposée par l’Uranais.

Bien que ses conséquences financières n’aient pas été calculées, ce n’est pas une décision anodine. Selon la Fédération des sourds et des...

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