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Les faces sombres du temps partiel

Cette forme de travail est adulée par les patrons et les syndicats.

15 déc. 2016, 23:51
/ Màj. le 16 déc. 2016 à 00:01
Construction. Chantier du Bas-du-Ruisseau.

Le Landeron, le 12 avril 2016
Photo: David Marchon LE LANDERON

Concilier vie privée et vie professionnelle, doper la présence féminine sur le marché de l’emploi, combler la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, intégrer les personnes en formation, lutter contre le chômage, voire accroître la productivité des entreprises: le travail à temps partiel est présenté comme la solution miracle à de nombreux problèmes économiques et/ou de société.

De fait, cette forme de travail comporte de nombreux avantages, que ce soit pour les employeurs ou les collaborateurs. Ces derniers ne s’y trompent pas: au troisième trimestre 2016, 1,66 million d’actifs travaillaient à 90% ou moins en terres helvétiques, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS). Soit 43 000 de plus qu’un an auparavant. En comparaison européenne, la Suisse figure parmi les pays où le temps partiel est le plus répandu. Selon Eurostat, la part des Helvètes travaillant à moins de 100% y représentait 37,8% au quatrième trimestre 2015, contre 20,4% en moyenne dans...

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