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Les médecins haussent le ton, mais en font peut-être trop

La querelle reprend sur la vente de médicaments par les médecins.

19 févr. 2013, 00:01
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Est-ce le changement à la tête de la Fédération des médecins suisses (FMH)? En tout cas, le départ du président Jacques de Haller, fin 2012, correspond à un changement de ton de l'organisation au sujet de la vente de médicaments par les médecins (propharmacie). C'est devenu, lors d'une conférence de presse de la FMH la semaine dernière, "une pratique sûre et avantageuse".

Langage péremptoire qui contraste avec le fait qu'elle est interdite partout en Europe et critiquée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Langage un peu arrogant aussi, dans la mesure où les généralistes d'outre-Sarine arrondissent ainsi leurs revenus d' "environ 100 000 francs de bénéfice net par an, en moyenne" , selon une enquête du Surveillant des prix.

C'est l'affaire des cantons

En Suisse, la propharmacie est autorisée dans 15 cantons alémaniques, interdite dans les cantons romands, au Tessin, à Bâle-Ville et en Argovie, alors que Berne et...

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