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"Le pire ennemi des moutons n'est pas le loup"

Une pétition demandant l'arrêt des subventions pour les troupeaux d'ovins à l'alpage non surveillés a été déposée mardi à Berne par la PSA (Protection Suisse des Animaux).

03 nov. 2015, 11:29
Selon la PSA, les troupeaux à l'alpage devraient être contrôlés quotidiennement, comme en plaine.

La Protection Suisse des Animaux (PSA) réclame une meilleure protection des moutons à l'alpage. Une pétition munie de plus de 25'000 signatures a été déposée mardi à Berne. Elle demande l'arrêt des subventions pour les alpages non surveillés.

"Le pire ennemi des moutons n'est pas le loup", dénonce la PSA. Chaque année, plus de 4000 ovins meurent durant la période d'estivage, faute de surveillance. A titre de comparaison, environ 200 brebis et agneaux périssent annuellement suite à une attaque de grands prédateurs, tels le lynx ou le loup.

Les moutons qui passent l'été à l'alpage sont fréquemment victimes de chutes, d'intempéries, voire de maladie. Or cette pratique de détention, "insuffisante" du point de vue de la protection des animaux, "continue à être généreusement subventionnée par l’argent de la Confédération".

La pétition remise à la Chancellerie fédérale mardi réclame notamment la suppression des subventions pour les troupeaux non surveillés. Elle préconise aussi de renoncer aux alpages qui ne peuvent être protégés.

"Les moutons et les chèvres doivent disposer d’abris en suffisance et d’un accès sûr à l’eau", demande encore le texte de la pétition. Enfin, les troupeaux devraient être contrôlés quotidiennement, comme en plaine.

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