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Les négociateurs sur le nucléaire iranien jouent les prolongations

Les discussions sur le nucléaire iranien, qui se déroulent à Lausanne, peinent à trouver un aboutissement.

01 avr. 2015, 20:04
Peu avant 17h30, John Kerry s'est octroyé une pause en plein air.

La dernière ligne droite des négociations sur le nucléaire iranien n'en finit plus de finir à Lausanne. Alors que ministres et autres négociateurs enchaînent les heures et les jours, l'issue restait incertaine mercredi en début de soirée. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en a profité pour s'engouffrer dans la brèche.

Près de vingt heures après l'expiration de la date butoir du 31 mars à minuit, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien étaient toujours à l'hôtel Beau-Rivage. Les séances de négociations se sont poursuivies tout au long de la journée de mercredi, malgré le départ le matin des ministres français, russe, chinois et britannique. Rien de concret n'a filtré.

Peu avant 17h30, John Kerry a fait une petite virée devant le Musée olympique à quelque 500 mètres du palace où se déroulent les négociations. Ce qui semblait être une pause pour prendre l'air et se dégourdir les jambes indiquait la probable poursuite des discussions jusqu'en soirée.

L'issue restait complètement ouverte: un accord n'était toujours pas exclu, même s'il semblait difficile à atteindre. Une poursuite des discussions jeudi est un scénario envisagé. Une simple déclaration pourrait aussi être faite, histoire de temporiser. Les détails devraient ensuite être réglés d'ici la fin juin.

Réaction de Netanyahu

Cette incertitude sur l'issue des pourparlers a poussé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, virulent opposant à tout compromis avec l'Iran, à donner de la voix pour la quatrième journée consécutive.

"C'est maintenant que la communauté internationale doit insister pour obtenir un meilleur accord", a déclaré M. Netanyahu à Jérusalem. Il a averti que "les concessions" faites à Lausanne risquaient de déboucher sur "un mauvais accord qui mettrait en danger Israël, le Moyen-Orient et la paix dans le monde".

"Un meilleur accord ferait reculer de façon significative les infrastructures nucléaires de l'Iran, un meilleur accord conditionnerait l'éventuelle levée des restrictions sur le programme nucléaire iranien à un changement de comportement de l'Iran", a-t-il ajouté.

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