Le Conseil d'Etat estime que les danses publiques ne sauraient être aujourd'hui considérées comme irrespectueuses envers la religion. S'il n'y a donc plus de sens à ses yeux de les interdire lors de toutes les fêtes chrétiennes principales, l'exécutif estime que l'abolition de toute restriction n'est pas opportune.
Banalisation commerciale
Cette restriction doit subsister pour deux jours: le Vendredi-Saint car il s'agit d'un jour de commémoration et le jour de Noël qui est considéré comme une fête familiale. La banalisation commerciale ne devrait pas être amplifiée par l'ouverture des discothèques, note le Conseil d'Etat dans un communiqué publié aujourd’hui.
Des voix se sont élevées dans le canton, notamment au sein du Grand Conseil, pour demander cette levée de l'interdiction des ouvertures de discothèques et autres établissements de danses. Elles estiment qu'elle n'est plus en adéquation avec les coutumes de la société.
Le règlement d'exécution de la loi sur les établissements publics de 1993 précise que l'interdiction de la danse publique concerne sept jours de l'année: le dimanche des Rameaux, le Vendredi-Saint, le dimanche de Pâques, le jour de l'Ascension, le dimanche de Pentecôte, le dimanchedu Jeûne fédéral et le jour de Noël.