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Les patrons sont incités à s’engager

Davantage d’entreprises pourront demander un remboursement de la taxe sur le gaz carbonique, qui a tendance à croître chaque année depuis son introduction en 2008.

13 juin 2017, 23:25
/ Màj. le 14 juin 2017 à 00:01
Visite de la chocolaterie Villars (Villars Maître Chocolatier), installée depuis deux ans dans les locaux de l'ancienne usine Dyna.
Ici les lignes de production de têtes au choco.

Photo Lib/Vincent Murith, Fribourg, 05.11.2015 Nouvelle usine chocolaterie Villars

Villars a décidé de relever le défi il y a trois ans. L’entreprise qui produit 3000 tonnes de chocolat par année s’est engagée à réduire ses émissions de gaz carbonique de 10% environ d’ici 2020. En contrepartie, elle se voit rembourser la taxe sur les combustibles, de 84 francs par tonne de CO2. Une ristourne non négligeable pour la PME fribourgeoise qui intéresse d’autres patrons.

Mais les critères sont stricts pour participer à ce système chapeauté par l’Office fédéral de l’environnement (Ofev). Trop stricts, selon le parlement. Seules les sociétés qui émettent plus de 100 tonnes de CO2 par année, et qui sont actives dans certains secteurs (la culture en serre, la fabrication de produits pharmaceutiques ou d’articles en plastiques, par exemple) peuvent y souscrire. Actuellement, elles sont 1200 en Suisse à avoir signé une convention d’objectifs, échappant à la taxe. «D’autres PME seraient intéressées mais en sont injustement exclues»...

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