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Les profs se sentent au bord de l'épuisement

Une étude révèle qu'un enseignant sur cinq en Suisse se sent au bord de l'épuisement. Gros volumes de travail, conflits avec les parents, élèves parfois difficiles en sont les raisons.

26 oct. 2014, 15:18
In the hallway next to the lockers an open door leads to a classroom filled with students at Zurich International School (ZIS) in Adliswil in the canton of Zurich, Switzerland, pictured on September 26, 2008. ZIS is a private and international day school for Zurich and its greater area with English as the school's teaching language. In four different locations, the school teaches students from Kindergarden onwards until they pass the internationally accepted baccalaureat. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Im Korridor neben den Schliessfaechern fuehrt eine geoeffnete Tuere in ein mit Schuelern gefuelltes Klassenzimmer an der International School (ZIS) in Adliswil im Kanton Zuerich, aufgenommen am 26. September 2008. ZIS ist eine private, internationale Tagesschule fuer den Grossraum Zuerich. An vier Standorten werden die Schueler vom Kindergarten bis zum international anerkannten Maturitaetsabschluss auf Englisch unterrichtet. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Un enseignant sur cinq se sent constamment dépassé. Un tiers souffre au moins une fois par mois de troubles dépressifs et un tiers se dit menacé de burn-out. C'est le résultat d'une étude menée pour la première fois à l'échelle nationale.

L'enquête, dont les résultats ont été présentés dans la "SonntagsZeitung", a été réalisée par la Haute Ecole pédagogique du Nord-Ouest de la Suisse et soutenue par le Fonds national suisse. Six cents maîtres des trois régions linguistiques et qui enseignent pour les cinq dernières années de l'école obligatoire y ont participé.

L'étude énumère plusieurs raisons au surmenage du personnel enseignant. Les profs font face à de gros volumes de travail, doivent gérer des conflits avec les parents, faire face à des élèves parfois difficiles et hésitent à rester à la maison même en cas de maladie.

Toutes les catégories de maîtres ne sont pas touchées de la même manière par le stress. Les femmes sont plus exposées au danger de burn-out que les hommes. Cela pourrait être lié au fait que les femmes s'investissent davantage dans leur métier et qu'elles prennent plus à coeur les nouveautés pédagogiques, selon les auteurs.

Les profs qui ont des temps partiels élevés (21 à 25 heures de cours) souffrent aussi plus souvent d'épisodes dépressifs. Ces personnes se disent en effet souvent dépassées par leur travail ou mécontentes. Pour les auteurs, c'est probablement dû au fait que ces maîtres ont du mal à mener de front leur activité professionnelle et d'autres occupations comme leur famille ou une formation continue.

Pas de différences régionales

L'étude ne montre aucune différence entre les régions linguistiques et les degrés des classes étudiées. L'expérience professionnelle des personnes sondées n'a pas non plus d'influence sur la charge de travail.

Mais l'étude aboutit aussi à un constat positif: 87,2% des enseignants interrogés affirment avoir du plaisir à faire ce métier. Environ deux tiers estiment qu'ils peuvent faire valoir leurs compétences et tiennent à leur poste.

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