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Les remontées mécaniques touchées par la météo et le franc fort en 2011/2012

Les remontées mécaniques suisses ont souffert du franc fort et d'une météo capricieuse durant la saison d'hiver 2011/2012.

24 mai 2012, 11:42
L'hiver 2011/2012 se place en dessous de la moyenne des cinq dernières années pour les remontées mécaniques suisses.

Le franc fort et une météo capricieuse ont mis à mal la saison hivernale des remontées mécaniques suisses. Le nombre de skieurs a baissé de 3,3% sur un an à 25,1 millions, tandis que le chiffre d'affaires a reculé de 0,5% à 800,2 millions de francs.

L'hiver 2011/2012 se place en dessous de la moyenne des cinq dernières années, a indiqué l'association faîtière Remontées Mécaniques Suisses jeudi dans un communiqué. Mais il se situe au-dessus de 2006/2007, pire saison des années 2000.

Le début de la saison a été marqué par des chutes de neige tardives, avant que la neige ne tombe en abondance, remarque l'association dans son communiqué. Puis, les fêtes de fin d'année, meilleure période pour les chiffres d'affaires, ont subi des conditions météo turbulentes, suivies d'une longue période de température extrêmement basses.

Les vacances scolaires de février et mars ont permis aux remontées mécaniques suisses d'engranger davantage que l'année précédente. Mais ces apports n'ont pas réussi à compenser les congés de Pâques, qui ont coïncidé avec le mauvais temps.

Préalpes favorisées

La plupart des grandes stations de ski des Alpes ont enregistré des chiffres d'affaires en recul. En revanche, les stations des Alpes vaudoises et fribourgeoises ainsi que de Suisse orientale ont vu leurs revenus augmenter. Elles ont profité des skieurs journaliers séduits par la proximité des sites et les bonnes conditions d'enneigement.

Malgré l'amélioration du climat de consommation, le franc fort continue de peser sur la demande, note Remontées mécaniques suisses dans son communiqué. Les négociations de prix avec les agences de voyage étrangères se sont révélées ardues. La baisse des nuitées des hôtes étrangers s'est confirmée. Le nombre des visiteurs de la zone euro a fortement décliné dans les grandes régions touristiques.

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