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Les réseaux Wifi publics ont le vent en poupe

Les points d'accès publics à l'internet sans fil se multiplient en Suisse. Et leur gratuité commence à s'imposer. Mais des risques existent.

10 févr. 2014, 10:20
The Facebook Application on the iPhone screen, pictured on May 14, 2012 in Zurich, Switzerland. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Die Facebook App auf dem iPhone, aufgenommen am 14. Mai 2012 in Zuerich. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Depuis quelques années déjà, il devient de plus en facile d'accéder à Internet à l'extérieur de chez soi à la faveur des nombreux réseaux sans fil (WiFi ou WLAN). Mais ces solutions d'accès publiques ou partagées par des privés comportent aussi des risques

A domicile, les réseaux sans fil fournissement une assistance bienvenue, permettant aux possesseurs de smartphones, tablettes d'accéder rapidement et simplement au réseau des réseaux. De plus, ils offrent aussi la possibilité de visionner des films ou écouter de la musique avec différents appareils. Et de nouvelles fonctionnalités viennent s'y ajouter comme celles de pouvoir piloter les équipements de chauffage, d'éclairage ou de sécurité.

A l'extérieur du domicile, l'utilisation de réseaux sans fil est plus compliquée, sans compter qu'elle comporte des risques. Les bornes d'accès WLAN publiques - souvent appelées Public Hotspots - ou Public Wireless LAN (PWLAN) - existent pourtant depuis 20 ans.

Alors qu'à l'époque l'utilisation de ces points d'accès était payante, nombre d'entreprises ou de collectivités publiques offrent d'accéder gratuitement à ces réseaux sans fil publics. Par ailleurs, un nombre croissant de privés partagent leur connexion sans fil à Internet. Ainsi, la Suisse recense actuellement plusieurs milliers de nouveaux accès à Internet sans fil.

Un pionnier nommé FON

Parmi les pionniers de ces services d'échange figure FON. L'idée de départ est plutôt simple: les personnes permettant à des tiers d'accéder à leur réseau sans fil peuvent en contrepartie accéder à ceux d'autres utilisateurs membres de FON. Cette communauté compte ainsi pas moins de 12 millions de points d'accès à Internet dans le monde.

De plus, FON collabore directement depuis quelques mois avec des opérateurs téléphoniques en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne. Les modems des clients de ces entreprises de télécommunications peuvent être utilisés comme autant de points d'accès à Internet sans fil FON.

En Suisse, UPC Cablecom a lancé un projet pilote s'inspirant du concept de FON. A St-Gall, le premier opérateur helvétique de réseaux câblés propose à ses clients de partager leur accès à Internet sans fil avec d'autres abonnés à ses services. A compter de ce mois, la ville de Suisse orientale devrait ainsi recenser plusieurs milliers de points d'accès WLAN.

Les détenteurs d'abonnements de téléphonie mobile peuvent aussi obtenir un accès gratuit à des réseaux sans fil. Swisscom permet ainsi à la plupart de ses clients d'accéder sans bourse délier à plus de 2000 hotspots à travers le pays. Et le volume téléchargé via ces points d'accès n'est pas comptabilisé dans la facture mensuelle.

Prestataires globaux

Les abonnés disposant d'un volume de transfert de données limité à 1 Gigabyte devront toutefois compter avec une vitesse de surf moindre une fois cette limite dépassée. Mais ils ne devront pas payer. Ceux qui ne sont pas clients du géant bleu peuvent utiliser ces points d'accès, mais dans ce cas ils se voient facturer un montant dissuasif de 5 francs pour une durée de 30 minutes.

Les grands voyageurs peuvent quant à eux souscrire un abonnement auprès de prestataires de services tels Monzoon ou iPass, lequel leur offre via des accords de coopération signés avec des opérateurs locaux un accès à quelque 1 million de réseaux sans fil dans plus de 100 pays dans le monde. Pour un forfait d'un mois, il faut compter une cinquantaine de francs.

A la maison, il est également possible de réserver aux invités un réseau sans fil distinct de celui utilisé par la famille. Les visiteurs peuvent ainsi se connecter après avoir composé un mot de passe. Il est aussi parfois possible de limiter l'utilisation au surf sur Internet ainsi qu'au courrier électronique.

Attention aux risques

Que l'on utilise un réseau sans fil public ou collectif, payant ou gratuit, la question des risques encourus se pose. Dans le pire des cas, les données sont en effet transmises en clair, soit sans avoir été préalablement chiffrées, entre le smartphone, la tablette ou l'ordinateur portable et le point d'accès sans fil. Un inconnu peut donc aisément les intercepter.

Et même si les données sont cryptées, l'exploitant des points d'accès peut accéder à des données personnelles confidentielles telles que des mots de passe. Autre danger: il est possible pour n'importe qui d'exploiter un réseau sans fil public et par exemple de lui donner le nom d'une enseigne connue, comme par exemple une banque.

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