Une grande partie de cette augmentation est à mettre au compte d'achats de devises en vue du soutien du cours plancher entre le franc et l'euro, a déclaré une porte-parole de la banque centrale. Elle n'a toutefois pas souhaité détailler davantage.
L'exacerbation de la crise ces dernières semaines a suscité nombre de spéculations sur les interventions de la BNS dans le but de maintenir le taux plancher de 1,20 franc pour un euro qu'elle a fixé en septembre. Le marché a évoqué des interventions comprises entre 20 et 100 milliards de francs.
Le week-end dernier, plusieurs représentants de l'économie ont critiqué l'attitude de la BNS. L'ancien patron d'UBS Oswald Grübel a par exemple écrit que l'institut financier faisait ainsi prendre des risques importants à l'économie suisse.