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Les salaires des tops managers suisses ont augmenté en 2012

Les rémunérations des dirigeants d'entreprises ont augmenté en 2012, selon une étude du cabinet de conseils Hostettler Kramarsch Partner publiée vendredi.

05 juil. 2013, 15:59
Licencier un frontalier sous prétexte qu'il refuse une baisse de salaire à cause de la cherté du franc est abusif.

En parallèle à la publication de son étude sur les salaires des managers en Europe, le cabinet de conseils Hostettler Kramarsch Partner a révisé les premiers chiffres sur le niveau des rémunérations des dirigeants d'entreprises en Suisse publiés en mars dernier. Ainsi, à la lumière des résultats complets, ces derniers ont gagné plus en 2012.

Selon Hostettler Kramarsch Partner (hkp), dont les chiffres dévoilés vendredi portent sur la rémunération des membres de la direction des 48 plus importantes sociétés suisses cotées en Bourse, le salaire moyen versé aux directeurs généraux a progressé l'an passé de 2,9% à 4,6 millions de francs. Pour les patrons de sociétés cotées parmi les valeurs vedettes de la Bourse suisse (Swiss Market Index), ce montant a crû de 5,5% à 6,7 millions.

La rémunération moyenne des membres de direction a elle aussi augmenté, quoique de manière plus modérée, soit de 2,9% pour les entreprises dont les actions sont cotées dans le Swiss Market Index (SMI). En mars, hkp avait estimé sur la base de chiffres préliminaires que les salaires moyens avaient fléchi entre 1 et 3%. L'étude concernait alors 32 entreprises.

Les écarts demeurent significatifs, même parmi les entreprises listées dans le SMI. Ainsi, Christopher Kirk, le patron du numéro un mondial de la certification et de l'inspection, le groupe genevois SGS, a vu sa rémunération s'effondrer de 64,7% à 1,55 million de francs. Severin Schwan, son homologue du géant pharmaceutique bâlois Roche occupe le premier rang avec un salaire de 13,9 millions, en hausse de 12,6%.

Du côté des moyennes capitalisations, Hariolf Kottmann, directeur général du groupe chimique bâlois Clariant, a enregistré la plus forte augmentation de salaire, ce dernier s'envolant de 61,5% à 6,03 millions de francs. A l'autre extrémité du classement, Monika Ribar, patronne du groupe de transports et logistique Panalpina, également à Bâle, a vu sa rémunération plonger de 57,6% à 0,95 million.

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