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Les sénateurs ne veulent pas d'une "lex ritaline"

Le Conseil des Etats refuse d'interférer dans la prescription de médicaments destinés à soigner les enfants hyperactifs. Il n'y aurait pas d'abus manifeste

18 mars 2015, 00:01
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christian imsand

L'affaire est close. Il n'y aura pas de "lex ritaline". Contrairement au Conseil national, le Conseil des Etats ne veut pas contraindre les pédiatres à montrer plus de retenue dans la prescription de ritaline, ce médicament utilisé pour le traitement des enfants hyperactifs.

Il a rejeté hier à l'unanimité une motion du Conseil national qui demandait au gouvernement de veiller, dans le cadre de la loi sur les stupéfiants, à une utilisation adéquate de la ritaline. Pourquoi une telle différence d'approche?

Un rapport du Conseil fédéral publié après la décision de la Chambre du peuple a fait pencher le plateau de la balance. Il conclut à l'absence d'abus dans le traitement médical des enfants et des adolescents.

Le plénum s'est laissé convaincre, mais la présidente de la commission de la santé Liliane Maury-Pasquier assure qu'il n'est pas question de fermer les yeux. " Un monitorage régulier permettra d'analyser...

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