Le Congrès des Suisses de l'étranger s'est ouvert vendredi à Davos (GR). Impôts et globalisation figurent au menu de cette réunion de trois jours au cours de laquelle la présence de la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf est attendue, a fait savoir l'organisation.
Ce congrès annuel, plate-forme de réflexion et d'échange, rassemble 400 participants. Il offre aux 715'000 Suisses vivant en dehors des frontières l'opportunité de faire entendre leur voix. L'assemblée doit examiner la nouvelle loi pour la cinquième Suisse, qui prévoit notamment que le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) devienne le point de contact des expatriés.
Autre point important du texte, la fin de l’obligation de l’immatriculation a été remise en cause. "Le maintien des liens avec les Suisses de l’étranger ne pouvant plus être assuré si cette obligation tombe", d'après le communiqué de l'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE).
Une prise de position sur le vote électronique a par ailleurs été adoptée. Saluant la phase d’essai 2006-2012, les délégués ont réitéré la requête d’offrir l’e-voting à tous les Suisses de l’étranger lors des élections fédérales de 2015.
Discussions sur la globalisation
"La présence de Michel Duclos, ambassadeur de France en Suisse, a donné lieu à une vive discussion sur la Convention en matière d’impôt sur les successions signée par la France et la Suisse" a fait savoir l'OSE.
La France veut éviter que des héritiers habitant en France n'échappent à l'impôt si le défunt vivait en Suisse. Environ 180'000 Suisses installés dans l'Hexagone sont potentiellement concernés.
La journée de samedi verra des discussions sur les conséquences de la globalisation pour la Suisse. Une venue de la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf est prévue. La journée de dimanche sera l’occasion de visiter la région hôte.