Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Les Suisses partis à l'étranger ont des droits mais aussi des devoirs

Le patron des Affaires étrangères, Didier Burkhalter ne veut plus que des Suisses s'aventurent impunément dans des régions à risques.

05 avr. 2012, 00:01
data_art_5905445

Mardi, une avalanche tue 4 skieurs suisses en Norvège. Mercredi, séisme au Mexique. Jeudi, putsch au Mali: semaine chargée mais pas inhabituelle pour Christian Dussey, chef du Centre de gestion de crise (KMZ) du Département fédéral (ministère) des Affaires étrangères (DFAE).

"Dans chaque crise, je pars du principe qu'il peut y avoir des victimes suisses. La Suisse figure parmi les 5 pays européens qui comptent la plus forte proportion de voyageurs. Nuit et jour, nous devons nous tenir prêts à réagir avec agilité, car les premières heures sont décisives" , explique l'ambassadeur Dussey, 46 ans, officier d'état-major général et ancien collaborateur du Service de renseignement stratégique.

La semaine précédente, deux otages avaient-ils à peine retrouvé la liberté après neuf mois de captivité au Pakistan, voilà qu'une membre d'une ONG se faisait enlever au Yémen. La Suisse recense encore un otage aux Philippines et une disparition au Mexique.

Dénonçant "l'industrie des...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias