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Les températures vont prendre l'ascenseur d'ici à la fin du XXIe siècle

La Suisse sera touchée par l'augmentation des températures d'ici à la fin du siècle, selon le rapport "CH2014-Impacts" présenté vendredi par l'Université de Berne. La saison de ski sera plus courte alors que 90% des glaciers auront disparu avant 2100.

14 mars 2014, 12:40
Eine Wasserfontaene, das neue Wahrzeichen von Paradiso, wird am Montag, 22. Maerz 2004, am Golf von Lugano vom Winde verweht. Die Gemeinde Paradiso, ein Vorort von Lugano, hat ein neues Wahrzeichen. Rund 25 Meter von der Uferpromenade entfernt wurde eine Wasserpumpe im Luganersee versenkt, die eine bis zu 20 Meter hohe Wasserfontaene produziert.  Angetrieben wird die Pumpe von einem hundert PS starken Motor, der rund 4200 Liter Wasser in der Minute in die Luft zu spritzen vermag. Nachts wird die Fontaene im Golf von Lugano von zehn 1000-Watt-Lampen beleuchtet. Der Springbrunnen soll - analog zum Vorbild in Genf - zum neuen Wahrzeichen von Paradiso avancieren. (KEYSTONE/Karl Mathis)

Les températures vont augmenter d'ici à la fin du siècle en Suisse, et ce plus particulièrement dans le sud du pays. Un nouveau rapport sur les conséquences du changement climatique annonce davantage de nuits tropicales et moins de chutes de neige. La qualité des nappes phréatiques est également menacée.

L'augmentation de la température va faire le bonheur des ravageurs comme le bostryche et la carpocapse. Une génération supplémentaire de ces insectes pourra vivre chaque année en raison du réchauffement, selon le rapport "CH2014-Impacts" présenté vendredi par l'Université de Berne.

Les chercheurs se sont penchés sur l'impact du changement climatique dans différents domaines, tels que la neige et la glace, l'eau, la biodiversité, la forêt, l'agriculture, l'énergie et la santé. Ils ont fondé leurs recherches sur les "scénarios CH2011" consacrés à l'évolution future des températures et des précipitations en Suisse. Les scientifiques ont ensuite cherché à dégager des conséquences climatiques concrètes à partir de ces scénarios.

Si aucune mesure radicale contre le changement climatique n'est prise, le Plateau sera rarement recouvert d'un manteau neigeux plusieurs jours de suite à la fin du XXIe siècle. La saison de ski sera plus courte alors que 90% des glaciers auront disparu avant 2100. Les nappes phréatiques vont se réchauffer, ce qui provoquera une diminution de la qualité de l'eau potable.

Inondations plus fréquentes

Il est inutile d'espérer des économies d'électricité, estiment les chercheurs. Les économies réalisées en raison du réchauffement seront englouties dans des dépenses supérieures en climatisation. Le recours à des médicaments et les séjours à l'hôpital seront également plus fréquents compte tenu des températures plus extrêmes.

La migration des oiseaux et des plantes vers de plus hautes altitudes va se poursuivre, alors que la biodiversité va s'appauvrir dans les plaines. Les arbres pousseront moins bien dans certaines vallées alpines déjà très sèches actuellement. Ce déclin va affaiblir l'effet protecteur des forêts contre les avalanches et les éboulements.

La situation sera toute autre le long de la limite forestière, où la croissance des arbres sera en augmentation. Les épicéas et les hêtres, qui sont aujourd'hui les essences les plus répandues, ne trouveront plus un milieu adapté en basse altitude.

Le rapport montre les différences régionales marquées en terme de conséquences du changement climatique. En 2085 environ, les Tessinois subiront des périodes de fortes températures, avec des nuits tropicales durant deux mois chaque année. Ces changements affecteront les hommes, les vaches et les forêts. Les inondations et les pénuries d'eau seront plus fréquentes sur le Plateau.

Plus de vin

Bonne nouvelle pour les amateurs de vins par contre: des conditions climatiques plus chaudes permettront de cultiver des cépages supplémentaires.

Les chercheurs considèrent que la Suisse ne pourra pas échapper à de nécessaires adaptations, que l'on lutte ou non contre le changement climatique. Des mesures, telles qu'une utilisation plus économe des ressources en eau, sont donc nécessaires.

Mais ces dispositions ne suffiront pas, estiment les scientifiques. La diminution des gaz à effet de serre reste plus urgente.

L'étude a été rédigée sous la supervision du Centre Oeschger de recherche sur le changement climatique de l'Université de Berne. Ce rapport a reçu le soutien financier de l'Office fédéral de l'environnement et de MétéoSuisse.

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