Les 25 000 travailleurs du second œuvre romand auront finalement une convention collective de travail (CCT) en 2017. Les employeurs ont retiré la résiliation de la CCT et sont entrés en matière sur les revendications syndicales.
Les délégués d’Unia et de Syna ont accepté mardi soir lors d’une assemblée l’accord trouvé avec les employeurs, ont indiqué les deux syndicats dans un communiqué diffusé hier. Les indemnités de repas passeront de 17 à 18 francs par jour. Les salaires minimaux seront revalorisés de 30 centimes de l’heure.
Sauvés du vide
Les délégués ont renoncé à remettre en question le congé du samedi. Ils ont fait preuve de mesure en acceptant ces propositions. Toutefois, les conditions devront être «substantiellement» améliorées à l’avenir, notamment concernant les salaires et les dispositifs de lutte contre la sous-enchère salariale, estiment-ils. Grâce à cet accord, le vide conventionnel sera évité l’année prochaine. Celui-ci aurait signifié «le chaos...