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Les Vert'libéraux font aussi pression sur le PBD

Le groupe Vert'libéral remet en question son soutien au siège du PBD au Conseil fédéral si ce parti n'envisage pas de collaborer davantage avec le PDC. Les Vert'libéraux jouent la même partition que le parti socialiste sur ce point.

26 nov. 2011, 15:50
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Les Vert'libéraux sont favorables au principe de la concordance (2-2-2-1), a rappelé le groupe dans un communiqué samedi. "Comme les compétences personnelles des conseillers fédéraux sont un point important des prochaines élections, nous prendrons le temps d'auditionner les candidats du PS et de l'UDC, mais aussi les sortants, Eveline Widmer-Schlumpf (PBD) et Johann Schneider-Ammann (PLR)".

Jusqu'ici, les Vert'libéraux ont dit que les partis du centre - PLR, PDC ou PBD - devraient céder un siège à l'UDC. Mais qu'Eveline Widmer-Schlumpf avait de meilleures chances de rester à son poste que le PLR Johann Schneider-Ammann, sa posture sur le nucléaire pesant de tout son poids.

Pressions sur le PBD

Le PS a aussi réagi au manque d'entrain du PBD à collaborer avec le groupe PDC et PEV, annoncé vendredi. "Nous insistons pour que les deux partis trouvent un accord", a dit le président du parti Christian Levrat sur les ondes de la radio alémanique DRS samedi.

Vendredi, le PBD était le grand absent. Le PDC et le PEV ont annoncé continuer à former un groupe ensemble, mais sans les Vert'libéraux, qui sont désormais suffisamment grands pour constituer leur propre groupe parlementaire. Et surtout sans le PDB, malgré les pressions, venant de part et d'autre.

Urs Schwaller (PDC/FR), conseiller aux Etats et président du groupe, a déclaré samedi dans la presse alémanique que le PDC n'aspirait pas à collaborer avec le PBD. Pourtant tous les politiciens PDC n'ont pas abandonné l'idée d'une fusion avec le PBD.

Légitimité du siège PBD

Et jusqu'ici, c'est plutôt Hans Grunder, le président du PBD, qui avait écarté cette idée. Ce rapprochement des partis du centre a bien entendu pour enjeu une légitimité accrue du siège PBD au Conseil fédéral.

Car le siège de Mme Widmer-Schlumpf reste en ligne de mire de l'UDC. La question de savoir si les prétentions arithmétiquement légitimes de l'UDC seront satisfaites cette année ou plus tard reste ouverte pour M.Levrat. Car outre les chiffres, la stabilité du gouvernement est un élément dont il faudra tenir compte au moment de choisir.

La stratégie du PS dépend aussi du ticket UDC. Le candidat UDC devra avoir "au minimum l'envergure d'un conseiller fédéral", selon le président du PS.

Quant aux deux sièges du PS, M. Levrat les considère comme légitimes compte tenu de la force du parti et du gain de sièges aux dernières élections. Mais il dit craindre une attaque de la droite.

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