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Les villes dans la course aux labels

Amies des aînés, des enfants, du commerce équitable, du papier recyclé, etc. Les labels pour les communes se multiplient.

17 avr. 2017, 23:08
/ Màj. le 18 avr. 2017 à 00:01
Auszeichnung Fair Trade Town Bern am 13. Februar 2017 von Wirtschaftsraum Bern/Thomas Hodel

Mi-février, la Ville de Berne a fièrement annoncé être «la première grande ville» équitable de Suisse. Elle venait d’obtenir la distinction «Fair Trade Town», un label relativement récent en Suisse (lire ci-dessous), qui vient s’ajouter à une liste déjà bien fournie. Pourquoi tant d’étiquettes? Analyse.

«Labellisme»: le syndic de Fribourg, Thierry Steiert, a inventé un mot pour décrire la «surenchère» des labels proposés aux villes et communes suisses. Leur nombre est si élevé et les domaines couverts si étendus que personne n’en a une vision d’ensemble.

Quelques exemples: outre le commerce équitable, les collectivités publiques suisses peuvent être «amies des aînés» (initiative de l’Organisation mondiale de la santé comptant actuellement quinze villes en Suisse) ou briguer le label «commune amie des enfants» (lancé par l’Unicef, affiché actuellement par 23 localités).

«La quantité ne facilite pas la distinction entre les labels», confirme Renate Amstutz, directrice de l’Union des villes suisses...

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