Une ville qui bouge la nuit, c'est bien. Des beuveries qui tournent à la foire d'empoigne, non merci. C'est le message délivré hier par l'Union des villes suisses, qui édicte un catalogue de mesures pour lutter contre les violences nocturnes et ramener le calme au coeur des cités.
L'alcool est identifié comme l'une des sources du problème. Pour réduire la consommation des jeunes, les villes demandent à la Confédération d'agir sur les prix et sur les conditions d'achat, notamment dans les gares.
Lausanne fait le ménage
En Suisse romande, dès qu'on parle d'alcool et de nuits agitées, les regards se tournent vers Lausanne. La capitale vaudoise est devenue le rendez-vous incontournable des noctambules en fin de semaine, avec une quarantaine d'établissements ouverts toute la nuit. Cela génère "des bagarres en augmentation et une pression accrue sur les services hospitaliers, de police ou de voirie", diagnostique le socialiste Grégoire Junod, municipal...