Il avait déjà plusieurs cures de désintoxication derrière lui quand il a tué sa compagne en la frappant pendant des heures et en lui faisant subir des actes sexuels dégradants, en 2004. Un juge a cru en sa volonté de suivre une thérapie et l'a libéré trois mois après. Moins de deux ans plus tard, alors que l'enquête pénale était en cours, il a failli tuer une nouvelle compagne. Et en juin 2007, une nouvelle explosion massive de violence a presque coûté la vie à une autre femme.
Pour ces trois actes, le Tribunal de district de Zurich a condamné le Tibétain d'origine, qui avait réussi jusqu'ici à faire commuer de nombreuses peines pénales en thérapie, à 18 ans de réclusion avec internement. La Cour a suivi la procureure et estimé que, cette fois, il n'était plus question d'accorder "une nouvelle chance" au prévenu.
Durant l'énoncé du verdict, le président...