Il ne cherche pas à embellir son geste, Kurt Bamert. Il raconte. Comment il a molesté sa partenaire et pourquoi il est retourné sur des bancs d’école assez particuliers pour éviter de nouveaux gestes violents. Développé par le canton de Zurich, le programme qu’il a suivi pourrait faire école avec la nouvelle loi sur la protection des victimes de violence, qui doit entrer en vigueur prochainement.
Kurt Bamert est étonnant. A plus d’un titre: déjà, ce Thurgovien de 73 ans, établi depuis longtemps dans le canton de Zurich et retraité après une carrière notamment dans la logistique hospitalière, est d’accord de se livrer, à visage découvert. Le fait que des oreilles indiscrètes puissent entendre son récit, dans cette boulangerie-café bien fréquentée de la région du Glatttal, au nord de la ville de Zurich, où il a donné rendez-vous, ne semble pas le déranger.
«Je l’ai poussée»
Si des films...