Des erreurs à différents niveaux de l’administration ont empêché l’adoption de mesures de protection efficaces dans l’affaire de maltraitance animale d’Hefenhofen (TG), conclut la commission d’enquête externe. Le gouvernement s’excuse et annonce des améliorations.
Une interdiction pour l’éleveur incriminé de détenir des animaux aurait dû être exécutée bien plus tôt, selon le rapport de la commission indépendante présenté, hier, à Frauenfeld. «Cela n’a pas été fait, car tous les offices et organismes impliqués ont oscillé entre désescalade et répression», a déclaré l’ex-conseiller d’Etat zougois Hanspeter Uster, qui a dirigé l’enquête.
Même lorsqu’une interdiction contraignante a été prononcée en 2013, celle-ci n’a pas été respectée. Le conseiller d’Etat en charge à l’époque doutait de la proportionnalité de cette mesure et s’inquiétait de coûts élevés pour le canton, a expliqué Hanspeter Uster. En choisissant la voie de la négociation, l’administration a vu son autorité faiblir et conforté l’éleveur dans ses actions.
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