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Mariage sous haute surveillance à Collombey-Muraz

La police a adapté son dispositif à Collombey-Muraz (VS) autour du campement de gens du voyage venus de France et d'Allemagne célébrer un mariage.

28 juil. 2012, 16:15
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La police a adapté samedi son dispositif à Collombey-Muraz (VS) autour du campement de gens du voyage venus de France et d'Allemagne célébrer un mariage. Une soixantaine de caravanes y occupent une prairie depuis une semaine et la tension était perceptible.

Les gitans ont négocié mardi un dédommagement de 5500 francs avec le propriétaire du terrain et promis de quitter les lieux d'ici dimanche à 12h00. Le tarif convenu est celui qu'ils auraient payé sur la place officielle à Martigny (VS). Celle-ci ne peut accueillir qu'une trentaine de caravanes.

En prévision du mariage organisé samedi, la police a mis en place une surveillance afin de maintenir l'ordre et la sécurité, a indiqué à l'ats le porte-parole Jean-Marie Bornet. La circulation a été limitée sur certaines routes communales. Samedi en fin d'après-midi, aucun incident n'était à déplorer.

L'affaire a agité le Chablais valaisan, les réseaux sociaux, où des menaces ont été proférées, et jusqu'à la presse alémanique. Elle a mis en évidence l'impuissance des autorités et de la justice à faire face à ce phénomène.

Prise de conscience politique

Jean-Marie Bornet espère que le mécontentement des habitants de la région ne débouchera pas sur "une réponse d'irrespect par rapport à l'irrespect de ces gens". Pour lui, il est temps qu'une prise de conscience de ce problème récurrent se fasse au niveau politique, avec des sanctions dissuasives et une solution globale.

La justice a en effet les mains liées. Le camping illégal n'est pas de la violation de domicile tant que la parcelle en question n'est pas clôturée ou à proximité immédiate d'une maison, comme l'a expliqué à l'ats le procureur valaisan Nicolas Dubuis.

Pour ce qui est des déprédations et salissures, c'est le règlement communal qui s'applique, et l'infraction est punie d'une simple amende, poursuit M. Dubuis. Mais même si le propriétaire des lieux porte plainte, la police ne peut guère poursuivre des centaines de gens du voyage n'ayant probablement pas d'adresse fixe.

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