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Médecine "méliorative" ou dopage

Selon une étude de la Suva, les Suisses ne dédaignent pas recourir à toute une panoplie de "petits coups de pouce" pour rester performants au boulot.

27 nov. 2013, 00:01
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a commence à coup de "p'tits noirs" et ça peut finir à grands sniffs de "blanche". Du café matinal à la cocaïne en passant par la bibine, les vitamines, les antidépresseurs, les alicaments et bien d'autres substances, la pharmacopée du dopage au boulot ou aux études est devenue une réalité. Une réalité mais pas forcément une banalité.

Selon une étude diligentée par la Suva et présentée hier (lire encadré), le phénomène touche 4% de la population et 14% des jeunes en formation.

Stress professionnel, culte de la performance, société de compétition, formatage médiatique ou publicitaire et pression sociale constituent autant de facteurs personnels ou extérieurs qui engendrent la prescription ou le désir de ces produits dits de "neuro enhancement" ou de médecine "méliorative".

Car celui qui les consomme pense ainsi développer sa performance cognitive ou repousser ses limites physiques pour mieux boucler un dossier ou tenir bon lors d'une négociation...

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