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Médias: à défaut d’un système économique viable, le mécénat serait-il le salut du journalisme?

Publicité et abonnements pour financer les journaux? François Longchamp, président de la fondation Aventinus, qui a acquis le journal «Le Temps» au début du mois, n’y croit plus vraiment.

23 nov. 2020, 00:01 / Màj. le 23 nov. 2020 à 07:13
Francois Longchamp, president de la Fondation Aventinus, pose avec le quotidien Le Temps, qui passe aux mains de cette fondation de mécènes.

Ancien journaliste et ancien conseiller d’Etat genevois, François Longchamp préside la fondation Aventinus, qui a acquis le journal «Le Temps» au début du mois. Elle bénéficie de l’argent de trois fondations et de banquiers retirés des affaires. En rappelant que des mesures garantissent l’indépendance de la rédaction vis-à-vis des bailleurs de fonds, l’ancien élu ne s’exprime pas sur le départ des deux corédacteurs en chef du titre. Par contre, il dit ses craintes et ses espoirs pour l’avenir des médias.

Le rachat du «Temps», c’est de la pure philanthropie ou ce sont les milieux économiques genevois qui reprennent le contrôle de leur journal de cœur?

François Longchamp: C’est de la pure philanthropie! Ces fondations ont des buts généreux, comme le soutien académique, culturel ou social. Et face à une crise structurelle, elles ont souhaité s’impliquer pour soutenir la presse, et notamment pour que ‘Le Temps’ ne connaisse pas le...

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