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Micheline Calmy-Rey: «La Suisse est du côté du droit international»

L’ex-ministre Micheline Calmy-Rey signe un ouvrage sur un instrument phare de la politique extérieure.

04 mai 2021, 00:01 / Màj. le 04 mai 2021 à 07:00
Swiss President Micheline Calmy-Rey looks at a refugee camp in Dadaab, Kenya, Wednesday, Aug 3, 2011. Swiss President Micheline Calmy-Rey was on a one day visit to Dadaab, a camp designed for 90,000 people now houses around 440,000 refugees. Almost all are from war-ravaged Somalia. Some have been here for more than 20 years, when the country first collapsed into anarchy. But now more than 1,000 are arriving daily, fleeing fighting or hunger. (KEYSTONE/AP Photo/Schalk van Zuydam)

D’abord une réponse à une nécessité de survie en contexte hostile, la neutralité est devenue un positionnement stratégique de la politique extérieure de la Suisse qui en a fait une caractéristique identitaire forte. Dans l’ouvrage «Pour une neutralité active. De la Suisse à l’Europe», Micheline Calmy-Rey en retrace les origines et mesure l’écart entre ses formulations théoriques et ses usages.

En plus d’une mise au point du concept, l’ancienne ministre des Affaires étrangères y voit une stratégie que l’UE gagnerait à adopter pour elle-même, à l’heure où le multilatéralisme est mis à rude épreuve. Interview.

Vous consacrez cet ouvrage à un instrument que vous avez utilisé en tant que ministre: la neutralité active…

Micheline Calmy-Rey: La neutralité active, concept appliqué par la Suisse, c’est une politique de non-violence. J’en retrace les fondements en 1647, lorsque les Suisses ont dit, je résume: «nous n’attaquerons personne, tout au plus nous nous...

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