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Mise à mort de la clause guillotine

Une idée iconoclaste de Petra Gössi, présidente du Parti libéral-radical, divise ses troupes.

28 nov. 2017, 23:53
/ Màj. le 29 nov. 2017 à 00:01
Petra Gossi, FDP-SZ, spricht zum Bankgeheimnis, an der Wintersession der Eidgenoessischen Raete, am Dienstag, 13. Dezember 2016 im Nationalrat in Bern. (KEYSTONE/Alessandro della Valle) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

«La clause guillotine paralyse la politique européenne et elle doit être abolie.» Ce n’est pas l’UDC qui le dit, mais la présidente du PLR Petra Gössi. Elle n’y va pas par quatre chemins lorsqu’elle accorde des interviews sur le sujet à nos confrères alémaniques de «Zentralschweiz am Sonntag». La patronne du PLR estime que pareille révolution ne mettrait pas en péril les accords bilatéraux. Au contraire, elle juge que cela débloquerait les négociations avec l’Union européenne (UE) sur l’accord-cadre – préconisant un mécanisme commun d’adoption du droit européen et de règlement des différends –, le moment étant ainsi idéal.

Petra Gössi espère faire accepter l’idée par le PLR sous la Coupole fédérale. Pour mémoire, la clause guillotine stipule que les sept accords qui lient la Suisse à l’UE ou Accords bilatéraux I – libre-circulation, obstacles au commerce, marchés publics, agriculture, transports terrestres, transports aériens et recherche – ne peuvent qu’être...

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