Les Bernois ont fait jusqu’ici figure de modèle en Suisse, en proposant un encadrement spécifique aux requérants d’asile mineurs, sans famille. Voilà plusieurs années que les jeunes Erythréens, Afghans ou Somaliens de moins de 18 ans sont logés dans des foyers spécialisés, entourés d’éducateurs et bénéficiant de programmes d’intégration.
Mais ce modèle, jugé trop onéreux par l’UDC, est menacé. Le parti a attaqué par référendum l’enveloppe 2016-2019 approuvée par le parlement. Et la population bernoise est appelée à se prononcer dimanche sur ce crédit de 105 millions de francs destiné à l’asile, dont 90 millions pour les mineurs non accompagnés (MNA). L’argent que verse la Confédération «est amplement suffisant», critique l’UDC. Le canton n’a pas besoin d’ajouter 22,5 millions par année pour «offrir des solutions luxueuses» aux jeunes migrants, alors que «les finances publiques sont serrées», s’exaspère le député Patrick Freudiger.
Rallonge pour les jeunes
En bref, la...