Deux salves, coup sur coup. Après l’Union suisse des arts et métiers (Usam), c’est au tour de la présidente du Parti libéral-radical Petra Gössi de s’attaquer, dans les titres de Tamedia, aux règles du marché du travail. Comme la faîtière des PME, la Schwyzoise réclame moult libéralisations: flexibilisation de la durée du travail, abaissement de l’impôt sur les sociétés, suppression de prélèvements, etc.
Motif? L’abandon de l’accord-cadre institutionnel avec l’Union européenne (UE) fait planer des incertitudes sur l’accès au marché commun pour l’économie suisse. Qu’en pense le président de l’Union syndicale suisse, le conseiller national Pierre-Yves Maillard (ps, VD)?
L’Usam et la présidente du PLR Petra Gössi lancent une offensive pour libéraliser le marché du travail. Êtes-vous inquiet?
Pierre-Yves Maillard: L’Usam et le PLR réchauffent des postures idéologiques des années 1990. Les salariés ont montré ce qu’ils savaient faire pendant cette crise, ils n’ont pas à endurer leur «programme...