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Mort de l'accord-cadre avec l'UE: «Nous n’avons pas fait d’erreur»

Le syndicaliste Pierre-Yves Maillard réplique à la droite économique après l’abandon de l’accord avec l’UE.

05 juin 2021, 00:01 / Màj. le 05 juin 2021 à 08:30
Pierre-Yves Maillard, Praesident des Schweizerischen Gewerkschaftsbundes SGB, spricht an der SGB-Jahresmedienkonferenz, am Donnerstag, 9. Januar 2020, in Bern. (KEYSTONE/Marcel Bieri)

Deux salves, coup sur coup. Après l’Union suisse des arts et métiers (Usam), c’est au tour de la présidente du Parti libéral-radical Petra Gössi de s’attaquer, dans les titres de Tamedia, aux règles du marché du travail. Comme la faîtière des PME, la Schwyzoise réclame moult libéralisations: flexibilisation de la durée du travail, abaissement de l’impôt sur les sociétés, suppression de prélèvements, etc.

Motif? L’abandon de l’accord-cadre institutionnel avec l’Union européenne (UE) fait planer des incertitudes sur l’accès au marché commun pour l’économie suisse. Qu’en pense le président de l’Union syndicale suisse, le conseiller national Pierre-Yves Maillard (ps, VD)?

L’Usam et la présidente du PLR Petra Gössi lancent une offensive pour libéraliser le marché du travail. Êtes-vous inquiet?

Pierre-Yves Maillard: L’Usam et le PLR réchauffent des postures idéologiques des années 1990. Les salariés ont montré ce qu’ils savaient faire pendant cette crise, ils n’ont pas à endurer leur «programme...

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