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Mort de Yasser Arafat: Le CHUV de Lausanne chargé des prélèvements

Le président palestinien Mahmoud Abbas a décidé que le CHUV à Lausanne effectuera les tests sur les restes de Yasser Arafat.

09 juil. 2012, 06:53
L'Institut de radiophysique du CHUV à Lausanne sera chargé d'effectuer des prélèvements sur les restes de Yasser Arafat (photo archives), dont les causes de la mort restent inconnues. Le président palestinien Mahmoud Abbas l'a décidé.

L'Institut de radiophysique du CHUV à Lausanne sera chargé d'effectuer des prélèvements sur les restes de Yasser Arafat, dont les causes de la mort restent inconnues. Le président palestinien Mahmoud Abbas l'a décidé. Les experts suisses ont déjà procédé à des tests sur les effets personnels de l'ex-dirigeant palestinien.

"Le président Abbas a ordonné à un de ses conseillers médicaux de prendre immédiatement contact avec les experts de l'institut suisse qui ont examiné les vêtements de Yasser Arafat pour leur demander de venir immédiatement afin d'effectuer des prélèvements sur les restes d'Arafat", a affirmé à l'AFP Saëb Erakat, un proche du président Abbas.

"Le président Abbas espère que de nouveaux tests vont permettre de révéler la véritable cause de la mort d'Arafat", a ajouté M. Erakat.

L'institut lausannois qui a analysé des échantillons biologiques prélevés sur les effets personnels d'Arafat remis à sa veuve par l'hôpital militaire français de Percy, où le dirigeant palestinien est mort le 11 novembre 2004, a découvert "une quantité anormale de polonium", selon un documentaire diffusé mardi par "Al-Jazeera".

Les échantillons utilisés étaient constitués de cheveux, brosses à dents, traces d'urine relevées sur des sous-vêtements, et une tâche de sang sur un bonnet médical. "Nous avons trouvé qu'il y avait une concentration de polonium plus élevée que prévu", avait déclaré François Bochud, directeur de l'Institut de radiophysique du CHUV, sans pour autant accréditer la thèse d'un éventuel empoisonnement.

Le cas Litvinenko

Le polonium est une substance radioactive hautement toxique, qui a servi par exemple à l'empoisonnement en 2006 à Londres d'Alexandre Litvinenko, ex-espion russe devenu opposant au président Poutine.

Souha Arafat, la veuve de l'ancien dirigeant, qui avait refusé une autopsie après la mort de son mari bien que les causes du décès n'aient pas été claires, a annoncé mercredi dernier qu'elle allait "adresser une lettre officielle au laboratoire suisse qui a conduit les tests pour autoriser la collecte d'échantillons sur les restes du martyr Arafat afin de vérifier les résultats".

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