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Mouches des fruits: de nouvelles mesures pour lutter contre la drosophile suzukii

C'est en améliorant l'hygiène que les agriculteurs pourront augmenter leur efficacité contre les mouches des fruits. La station fédérale de recherche Agroscope a mis en place de nouvelles mesures.

07 avr. 2015, 18:11
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La station fédérale de recherche Agroscope a mis en place des nouvelles stratégies pour lutter contre la mouche des fruits. Les producteurs doivent en premier lieu faire attention à l'hygiène, le critère le plus important.

Ces mesures d'hygiène consistent d'abord à ne laisser aucun fruit au sol et à éliminer ceux qui sont abîmés ou trop mûrs afin d'éviter la dispersion des larves, a indiqué l'institution de recherche dans un communiqué publié mardi.

Le temps entre les récoltes est diminué de trois à deux jours. Les fruits doivent ensuite être livrés le plus rapidement possible aux centres de ramassage, car le délai entre la collecte et la consommation doit être court.

Des pièges de surveillance à base de liquide peuvent être utilisés dès le printemps afin de prévenir l'arrivée de l'insecte nuisible. Et des filets peuvent être posés, si la mouche se trouve déjà dans une culture. Tandis que les fruits peuvent aussi être traités chimiquement, tout en respectant la période maximale de protection de sept jours, détaille le texte.

Mais ces nouvelles recommandations sont aussi contraignantes: elles engendrent un surcoût de 3000 à 10'000 francs par hectare, selon Catherine Baroffio, spécialiste de la drosophila suzukii à Agroscope.

Budget pour la recherche augmenté

En novembre dernier, le conseiller national Bruno Pezzati (PLR/ZG) avait déposé une motion cosignée par 34 parlementaires. Le conseil fédéral l'avait acceptée, augmentant ainsi le budget de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) de 2,5 millions de francs sur cinq ans. Ce montant sert à améliorer la recherche sur la mouche des fruits.

En 2014, les vignerons avaient souffert, en plus de la météo exécrable, de la prolifération de l'insecte. Les vendanges avaient produit 9 millions de litres de moins que la moyenne des cinq années précédentes.

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